Le marketing d'influence comme levier pour réussir un évènement
L’étape Val Thorens du e-Trophée Andros se déroulera les 4 & 5 décembre 2021, une occasion pour nous de revenir sur la rencontre avec Max Mamers lors de la rédaction de notre dernier numéro du Com n’plus Magazine (consultez-le -> Com n'plus Magazine n° 2) et qui nous apportait quelques conseils pour l'organisaiton d'évènements.
Le Trophée Andros, c’est la plus grande compétition automobile sur glace au Monde, disputée par des véhicules 100% électriques, 4 roues motrices et directrices, créé en 1990 par Max Mamers.
Pilote automobile de renom avec un palmarès impressionnant, Max Mamers était dans le même temps ostéopathe en Corrèze. Il est ensuite devenu organisateur d’évènements dans les années 90, métier qu’il n’a pas lâché depuis. C’est avec son ami Frédéric Gervoson, qu’il crée le Trophée Andros en 1990, Trophée où il a accueilli plusieurs personnalités importantes comme Alain Prost, Jean-Pierre Pernaut ou encore Bixente Lizzarazu. Un grand merci pour sa disponibilité et son éclairage, que nous vous partageons aujourd’hui.
Dans le dernier numéro de notre Magazine, nous évoquons l’importance du marketing d’influence pour les entreprises, pouvez-vous nous donner votre avis sur ce que peuvent apporter les ambassadeurs / influenceurs pour un évènement ? Les ambassadeurs sont aujourd’hui essentiels aux événements, même les évènements majeurs reconnus, comme le Tour de France, ont besoin d’ambassadeurs, légitimes ou non. Vous pouvez organiser un tournoi de sport, n’importe quoi, s’il n’y a pas un joueur connu, l'évènement ne pourra pas acquérir de notoriété. Un ambassadeur fait se déplacer les spectateurs mais apporte aussi une image à votre événement.
Pouvez-vous nous parler des partenariats que vous avez mis en place ? Quelles étaient vos attentes ? Toutes les personnalités, que nous avons invitées, avaient un intérêt gagnant-gagnant. On accueille des stars, qui ont entre 300 et 500 000 followers et qui aiment le sport automobile.
À partir de quand avez-vous pensé que cette stratégie était bonne pour le Trophée Andros ? Au début le Trophée Andros est né d’une amitié avec mon sponsor historique : Andros. Nous n’avons pas eu l’idée des ambassadeurs de suite car dans un premier temps ils sont venus tous seuls. En effet, c’était les pilotes de F1 qui voulaient s’amuser sur la glace. Puis avec le temps, le sport s’est professionnalisé. Ce n’est que 10 ans après la 1re édition que nous avons choisi nos premiers ambassadeurs.
Comment choisissez-vous vos invités de marque ? En fonction de leurs plaisirs et de leurs intérêts pour l’évènement. Toutes les personnalités du Trophée Andros ont eu la chance de conduire sur la glace, être formé ou baptisé. Il faut prendre en compte également la disponibilité des ambassadeurs.
Comment quantifiez-vous les résultats de cette association ? à quel moment considérez-vous que le partenariat a fonctionné ? Avec des ambassadeurs, on recherche de la notoriété mais aussi une philosophie d’entreprise dans le temps. On se rapproche de ces personnalités pour ce qu’elles représentent, ce qu’elles sont, ce qu’elles dégagent mais toujours en donnant du plaisir en retour. Le point positif c’est que la plupart des ambassadeurs que nous avons reçu souhaitent revenir les années d’après.
Une anecdote, une rencontre avec des ambassadeurs du Trophée Andros ? C’est Alain Prost qui nous avait dit « Je ne partirai jamais sans avoir gagné ». Résultat : il a gagné trois fois. Ensuite en anecdotes, sûrement une course de stars au Stade de France : dès le premier tour, ils se sont tous rentrés dedans et sont passés par-dessus la barrière ! Loïck Peyron, gagnant du Tour du Monde à la voile, était perché sur un tas de glace à regarder les autres passer… sacré souvenir !